Flex-Office :
suite ou fin ?
Lors du CSE du 21 avril, la Direction a annoncé à l’ensemble des élus que le projet de FLEX OFFICE serait remis à plus tard… sans avancer de nouvelle date ni un possible abandon du programme.
Le CSE a mandaté le cabinet d’expert SECAFI en vue d’examiner le projet, évaluer les risques inhérents à cette réorganisation et aider les élus à faire des préconisations pour en minimiser les impacts négatifs. SECAFI a procédé aux auditions des personnes désignées par les élus et la Direction pour pouvoir élaborer son rapport et effectuer toutes les préconisations avant déploiement.
L'epert du cabinet SECAFI remettra son rapport le vendredi 06 mai au matin, lors de la séance préparatoire du CSE extraordinaire du 10 mai, date à laquelle les élus devront rendre leur avis et formuler leurs réserves et leurs recommandations à la Direction.
Vos élus CGT ont exprimé leur étonnement à devoir rendre un avis alors que le projet se trouve reporté à une date ultérieure encore inconnue à ce jour. En effet, entre le moment de l’ouverture de la procédure d’information-consultation et le moment du déploiement du FLEX OFFICE, des paramètres pourraient changer tels que les plans, le nombre de postes fixes prévus, les modalités de présence, etc. A ce stade, la Direction a assuré aux élus qu’elle procèderait à une nouvelle information-consultation si le projet venait à subir certaines modifications. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas attendre d’avoir une date fixe de déploiement pour clore la procédure ?
S’agissant des conditions de travail futures, alors que la Direction avait motivé sa décision de mettre en place le FLEX OFFICE pour « recréer du lien », les salariés considèrent qu’il s’agit d’une nouvelle atteinte à leurs conditions de travail. Ils craignent une dégradation de leur environnent de travail, une perte de lien avec leurs collègues et un effritement de leurs relations professionnelles. (voir notre article du mois de mars).
D’ores et déjà, suite à la communication de la Direction sur le report du projet, les salariés s’interrogent sur les raisons profondes de ce décalage. Alors que la Direction invoque la pénurie de matériaux de construction tels que placoplâtre, gaines électriques, cloisons… les salariés pensent que ce rétropédalage de dernière minute est dû à des raisons financières et craignent encore une fois pour leur devenir chez CANON France. Ils s’interrogent également sur l’émergence d’un projet de plus grande envergure tel un déménagement dans un autre lieu voire un nouveau PSE.